Cette façon de se justifier en cas d’échec fait écho à l’expression, on ne change pas une équipe qui gagne ! C’est avec ce genre de vérités qu’on fabrique une équipe qui perd. Les exemples abondent d’anciens vainqueurs battus malgré leur certitude d’être au mieux de leur forme et d’avoir scrupuleusement respecté toutes les règles. D’où leur incompréhension de ce qu’il leur arrive et leur sentiment d’être victimes de forces qui les dépassent : la crise, la mondialisation, la perte des valeurs, les syndicats, la politique…
Oublier la loi de l’évolution
En réalité ils ne sont victimes que d’une seule chose : avoir oublié la loi de base de l’évolution : « Dans un monde qui change en permanence les espèces qui survivent ne sont ni les plus intelligentes, ni les plus fortes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux mutations de leur environnement.»
C’est un travers dont nous sommes coutumiers. Nous sommes naturellement méfiants vis-à-vis de ce qui est nouveau ou différent, surtout si nous n’en sommes pas les auteurs. Mais comme nous sommes finauds nous savons présenter cette incapacité à s’adapter sous un jour positif. Nous parlons alors de défense des valeurs ou de principe de précaution. Cette rationalisation de l’inertie est notre faiblesse ; ce sentiment d’avoir raison envers et contre tout, renforce notre résistance au changement.
Tout commence en changeant notre regard
En juillet 2016, étonné du blocage de la France par des contestataires de tous poils, Steven Spielberg a déclaré vouloir y tourner le prochain Jurassic Park, parce que disait-il : « c’est le dernier endroit du monde où on rencontre des dinosaures vivants. » La boutade n’est peu agréable, mais elle est porteuse d’enseignements : si nous ne voulons pas finir comme les dinosaures nous devons porter un autre regard sur notre environnement et sur nous-mêmes.
Le temps de l’innovation commence
Un changement s’impose et c’est nous qui devons changer. Notre problème ne doit plus être de lutter contre le déclin, réel ou supposé, du monde que nous avons connu mais d’être les conquérants de celui que nous voyons émerger. Le temps du rafistolage est fini, celui de l’innovation commence. Cela passe par la matérialisation de quelques idées-forces :
S’affirmer dans la relation avec les autres pour devenir un leader reconnu et respecté.
Etre porter par la volonté de conquérir et de garder la pole position.
Insuffler la volonté de vaincre aux hommes et aux équipes.
Attirer et conserver les nouveaux talents, en particulier les jeunes.
Générer et entretenir l’engagement et la motivation de ses collaborateurs et partenaires.
Tel est le défi que le vingt et unième siècle nous lance et que je vous propose de relever avec vous.
Laurent Vallée – Mais on a toujours fait comme ça !
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